mardi 21 octobre 2008

Un indien dans la ville

Ce chapitre qui reste à finir a pour but de vous montrer les mauvais cotés de la ville et les conditions de vie et de travail des indiens à Dubaï :

Pour commencer, qui a dit qu'il fait beau à Dubaï ? Personnellement, je vois le soleil que quand le smog disparait. Ici on ressent le soleil mais malheureusement, on ne le voit pas tous les jours.



En observant bien à travers l'épais smog, on peu distinguer des silhouettes dissimulées... Mais où est Charlie ? ou plutôt les indiens ?
Rep : Sur les chantier of course ! Regardez celui-là en haut du viaduc constituant le metro de Dubai... Je suis passé en dessous de lui en me disant que son seul pouvoir est celui d'être au-dessus des autres le temps d'une journée de travail de 12 h à 40° sur les gratte-ciels ou autres constructions inhumaines.


Cet indien Dulgudu n'a pas de voiture, il se déplace dans les bus de travailleurs. Chaque matins, il se lève à 5h environ et traverse tous les obstacles possibles pour arriver à prendre son bus. Il n'hésite pas à traverser la route en courant (2x3voies) pour être à l'heure. Oui Dulgulu est à l'heure parce que son seul papier est aux mains de son patron. Alors oui les patrons prennent les passeports pour exploiter les amis de dulgulu, mais cela est interdit. Les deux règles doivent venir des mêmes personnes connaissant mieux la ville...


Un bus d'ouvrier indien : pas de clim pas de roues de secours ...

Lorsque Dulgulu arrive au boulot, il retrouve un grand nombre de personnes dans sa position. En effet, Dulgulu ne coute pas chère ! 200 dirhams soit 40 euros pour un mois de travail! Si l'on demande " vous trouvez pas qu'il y a un problème ? " La réponse est qu'ils gagnent 20 fois plus que dans leurs pays d'origine. Seule différence, en Inde il est encore possible de vivre avec cette somme, à Dubai non!

Donc voilà, Dulgulu travaillant toute la journée en pleine chaleur, 40°, 45° pendant tout l'été, se couvre la tête parce qu'il est soulé par le soleil : Il n'a pas l'air de sourire à la photo je sais pas pourquoi ?

Et enfin, pour rentrer chez lui, il reprend son bus et découvre les paysages splendides de son quartier ! Il passe d'abord dans la zone industrielle,
puis quitte les beaux quartiers pour arriver au sien :

Et enfin, il aperçoit sa maison, il est 20 h, Dulgulu va se coucher dans la même chambre que ses amis travailleurs et penser à sa famille qui est restée en Inde après avoir pris son unique repas de la journée ...

Bonne nuit Dulgulu !


Voilà un peu la condition de vie des indiens à Dubaï. Sans aucune exagération la vie de Dulgulu vous a été racontée. Ils sont au nombre de 3millions à peu près pour 4 millions d'habs.

Un des premiers chocs en arrivant, c'est de voir qu' ici on accepte la différence. Essayer de lutter n'en vaut même pas la peine. Leur société est fondée sur des classes biens distinctes. Ainsi Dulgulu n'évoluera jamais, et n'imagine même pas demander une augmentation. Par contre, Dulgulu dit "Yes Sir" à son chef et le respecte il reste tard si il le demande. Son chef ne dira que " hé you" ... Un petit mot pour l'homme mais un grand mal pour l'humanité ! A méditer ...

2 commentaires:

  1. Salut,
    Sympa votre nouveau blog ! J'aime bien l'image de l'entête.
    A+ Bon séjour

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  2. Édifiant... c'est vrai qu'on a tendance à oublier dans quelles conditions vivent et travaillent tous ces ouvriers.
    Merci reporter Régis !

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