Pour commencer, qui a dit qu'il fait beau à Dubaï ? Personnellement, je vois le soleil que quand le smog disparait. Ici on ressent le soleil mais malheureusement, on ne le voit pas tous les jours.
Rep : Sur les chantier of course ! Regardez celui-là en haut du viaduc constituant le metro de Dubai... Je suis passé en dessous de lui en me disant que son seul pouvoir est celui d'être au-dessus des autres le temps d'une journée de travail de 12 h à 40° sur les gratte-ciels ou autres constructions inhumaines.
Cet indien Dulgudu n'a pas de voiture, il se déplace dans les bus de travailleurs. Chaque matins, il se lève à 5h environ et traverse tous les obstacles possibles pour arriver à prendre son bus. Il n'hésite pas à traverser la route en courant (2x3voies) pour être à l'heure. Oui Dulgulu est à l'heure parce que son seul papier est aux mains de son patron. Alors oui les patrons prennent les passeports pour exploiter les amis de dulgulu, mais cela est interdit. Les deux règles doivent venir des mêmes personnes connaissant mieux la ville...
Un bus d'ouvrier indien : pas de clim pas de roues de secours ...


Voilà un peu la condition de vie des indiens à Dubaï. Sans aucune exagération la vie de Dulgulu vous a été racontée. Ils sont au nombre de 3millions à peu près pour 4 millions d'habs.
Un des premiers chocs en arrivant, c'est de voir qu' ici on accepte la différence. Essayer de lutter n'en vaut même pas la peine. Leur société est fondée sur des classes biens distinctes. Ainsi Dulgulu n'évoluera jamais, et n'imagine même pas demander une augmentation. Par contre, Dulgulu dit "Yes Sir" à son chef et le respecte il reste tard si il le demande. Son chef ne dira que " hé you" ... Un petit mot pour l'homme mais un grand mal pour l'humanité ! A méditer ...
Salut,
RépondreSupprimerSympa votre nouveau blog ! J'aime bien l'image de l'entête.
A+ Bon séjour
Édifiant... c'est vrai qu'on a tendance à oublier dans quelles conditions vivent et travaillent tous ces ouvriers.
RépondreSupprimerMerci reporter Régis !